Ferrero Rocher. Tout le monde connaît, pas vrai? Le chocolat des Dieux. Je suis le petit-fils du fondateur de la compagnie "Ferrero", Michele Ferrero, et fils de Giovanni Ferrero. Je n'ai ni le besoin, ni l'envie de m'étaler sur ce sujet, puisque c'est d'un ennui mortel qui n'intéresse personne. Ah, mais si. Quel idiot. Ça n'intéresse que ceux qui n'en ont qu'après mon nom ou ma fortune. Malheureusement, je risque de les décevoir ; puisque je n'ai plus aucun lien, si ce n'est que l'argent que mon père me transfère, avec ce dernier. Aucun qui nous relie. C'est l'émancipation qui nous aura séparés. Et dieu merci, qu'est-ce que j'ai bien fait. Ma mère, je lui parle toujours. C'est avec mon père, que j'ai coupé les ponts. Étant le plus vieux d'une famille de quatre enfants, j'étais le pré-destiné à devenir le prochain qui gérera l'immense et grotesque entreprise de mon grand-père, lorsqu'il n'en aura plus la capacité. L'économie, la gestion d'entreprise, l'administration, la politique, là n'est pas mon domaine. Bien loin de là. Mes deux jeunes frères et ma soeur cadette n'en ont toujours eu que pour cette idée : l'héritage. Et moi, c'était les bouquins. J'aurais pu me payer toutes les bibliothèques de la planète ; j'en avais les moyens. Et croyez-moi, celle que je possédais pouvait facilement rivaliser avec celles des plus grandes universités américaines. Harvard. Yale. Tout ça. La littérature, mélangeant écriture et lecture, c'est ça, mon truc. Bien que cela puisse paraître idiot, je me suis toujours réfugié dans les livres. Ma soeur, c'était dans Gucci, dans Dolce & Gabbana. Dans Zara. Dans Louboutin. Mes frères, dans les bureaux de mon père, de sorte à rivaliser et à suivre ses traces. Quelle horreur. C'est donc pour cette raison, c'est à cause de toute la pression de mon père que j'ai signé l'émancipation. Et depuis, je vis bien mieux. Je vis bien mieux depuis mes dix-sept ans.

Sans aucun doute, mes études auront été dans le domaine des Arts et des lettres, soit la littérature, à Yale. Prestigieuse université qui m'aura beaucoup apporté et qui me tient toujours à coeur aujourd'hui. Malgré tout l'importance que je lui porte pour mon cheminement et mon goût sans équivoque à la littérature, je ne suis pas un homme heureux. Je ne l'ai jamais été. À 27 ans, je termine mes études, avec un peu d'avance sur les autres. Le Doyen t'avais juré que tu parviendrait à publier tes écrits dans une maison d'édition. Mais chaque fois, chaque texte que tu parvins à écrire, on ne te donna jamais de réponse positive. La majorité du temps, on te rembarra, ou bien on te laissa pantois, sans réponse. Dans le mystère, le néant total. Et pourtant, l'écriture, c'était toute ta vie. C'était ce qui donnait un sens à tout ce que tu pouvais faire. Tu parlais souvent en citations de grands écrivains. Tu étais sage comme un grand homme, tu étais calme, posé. Pas hautain comme tes frères. Pas superficiel comme ta soeur. Malgré leurs défauts, tu les adorais. Mais là n'est pas là question. De voir autant de refus t'apparaître sous les yeux en à peine deux ans, c'est ce qui te fit plonger dans une dépression passagère et de courte durée. Étonnement, rares sont les personnes qui gardent contact avec le Doyen ou la Doyenne de leur université. Tu faisais partie de ce rare lot. C'est lui-même en personne qui te proposa un poste de professeur en littérature. Comment refuser? Mais le problème, c'est que ce n'était pas à Yale, où tu aurais bien voulu travailler. Encore une déception. Tu pris la direction pour Miami... Un changement total d'habitudes, il faut dire.

Malgré tout, c'est là-bas que tu construisis ta vie. Tu rencontras la femme que tu épousas. Vous avez longtemps essayé de passer à l'étape supérieure ; construire une famille. Sans succès. Elle ne sera jamais parvenue à enfanter, toi qui, secrètement, sans trop le montrer, aurait sincèrement rêvé d'être père. Tu étais heureux, à enseigner la littérature. Peu importe l'université, tant que tu pouvais montrer ta passion, la partager, tu ne pouvais te plaindre. Tant que tu pouvais continuer à écrire dans ton petit bureau secret, tu ne pouvais te plaindre. Mais tout bascula bien rapidement... À cause d'une fille. À cause d'un égarement. À cause d'une étudiante.

Cette étudiante, elle s'appelle Bambi. Tout le monde la surnomme Babe. Tu ne l'as jamais vraiment connue. Croisée dans les corridors, sans doute, rien de plus. Des sourires échangés, par politesse, par respect de vos statuts respectifs. Jusqu'à cette soirée... Tu as bu. Ta femme est allée à Boston pour voir sa mère. Vos tentatives d'avoir un enfant son désastreuse, et ça commence sérieusement à ta plomber le moral, en plus de tous ces essais, de ces efforts que tu mets pour être accepté dans une maison d'édition, en vain. Ça te gruge de l'intérieur, ton moral est à plat, et tu es en colère. Tu es allé te dégourdir un peu dans un bar en ville, un bar plutôt jeune qui n'attendais que tes petites pattes de vieux comme toi pour qu'un événement comme tel se produise. Elle était là, assise, un peu pompette. Si belle, si désirable. Toi, bourré comme un con, tu ne voyais plus clair. Désespéré comme tu l'étais, avec tous ces verres, ces mélanges, le résultat du lendemain ne serait pas beau. Ses jambes à ta vue, cette envie d'avoir une femme contre toi, une femme qui ne te ferait pas l'amour que comme si c'était un devoir conjugal, rien de plus. Ton impulsivité te poussa à rejoindre cette pauvre fille solitaire qui te rappelait vaguement quelqu'un. Tu étais si bien, tu étais en plein nuage de la voir, de sentir son regard se poser sur toi. Une chose en entraînant une autre, vous avez commencé par un petit jeu de séduction bien simple, par des mots doux, des gestes affectifs, par quelques caresses concrètes et évocatrices. Elle te plaît. Elle est jeune, mais tu n'en as rien à faire. L'alcool t'empêche de réfléchir, d'être sage, d'être logique, alors que c'est dans un moment comme celui-ci que tu devrais l'être. Au final, vous vous êtes retrouvés dans le même lit. Vous avez fait l'amour comme jamais. De la douceur, de la baise, un mélange des deux. Elle te semblait si fragile, sous tes doigts d'homme. Tu respirais son odeur, t'en enivrant. Sublime créature. Tu es rapidement tombé complètement sous son charme, et son visage te restera à jamais gravé en tête. Oh que oui...

Ce ne fut pas une nuit sans conséquences. Plein de regrets, tu n'as pu cacher la vérité à ta femme. Coupable jusqu'au cou. Elle t'en a tellement voulu, dévastée, en colère, elle a crié, pleuré, menacé. Elle a tout raconté au directeur de l'université dans laquelle tu es employé. Tu as perdu ton emploi du jour au lendemain. Tu as dormi sur le canapé la première nuit, et les suivantes, tu te retrouvais dans un appartement, seul, complètement seul. Ta femme, elle a coupé tous les ponts, jusqu'à t'envoyer les papiers de divorce. Aurait-ce dû te faire souffrir? Te faire de la peine? Oui. Et pourtant, étrangement, tu sentais cela plutôt comme une libération. Tu ne comprendras jamais... Après quelques mois, trois mois dirais-tu approximativement, tu t'es retrouvé un nouvel emploi. Loin de là. Tu n'as pas pu compter sur les références de ton dernier employeur, à Miami. Tu as dû te débrouiller, mais étant en manque de professeur de littérature - ton jour de chance, tu as pu être engagé. Cette aventure est ton secret. Celui de Bambi aussi, que tu n'oublies pas malgré tout. Elle vient te visiter dans tes rêves les plus fous. Cette déesse qui t'aura comblé le temps d'une nuit. Maintenant en Alabama, tu recommences tout à zéro, ne croyant pas que tes erreurs d'il y a quelques mois te rattraperaient, avec un visage de déesse, mais avec un passé de démon. Tes pires cauchemars, comme tes rêves les plus fous te rattrapent bien vite... Tu devrais redouter, et pourtant, ça t'intrigue... Jamais plus tu ne succomberas de la sorte. C'est une promesse, malgré les tentations.  

cyn jme souvenais pas que t'écrivais au 'tu' mais j'aime en tout cas j'adore l'histoire et ON NE DENIGNE PAS LES FERRERO NON DE DIOU mais sinon tout est parfait pour moi

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Ça y est, c'est bon, t'es validé mon coco. Avoue que celle ci, tu l'attendais comme phrase, pas vrai? et bien c'est bon, tu es des nôtres bref, avant de commencer à RP (et je sais que tu en crève d'envie), n'oublie pas de passer dans le bottin pour que ton avatar soit tout à toi, de consulter la partie des scénarios / linksboxes si tu as besoin de quelqu'un de spécial, ah et pense aussi à te faire une fiche de lien pour que tu ai des amis Sinon, tu peux aussi aller flooder ou te faire parrainer! bref, on espère de tout coeur que tu vas GRAVE kiffer le forum, que tu vas t'enjailler comme pas possible ici et que tu ne perdras pas ton inspiration et ta soif de rp