naïveté enfantine. des bruits courent, des bruits sourds, et toi gamin tu avales les mensonges. de belles paroles, de vulgaires petites promesses destinées à rassurer l'existence d'un enfant. t'y crois, même si les autres n'y croient plus vraiment. t'y crois simplement parce que les promesses s'échappent entre les jolies-lèvres rosées de ta génitrice. juste parce que c'est elle, et pas une autre. et, naif petit gamin tu persistes à croire qu'elle t'aime trop pour te mentir. on ne ment pas aux gens qu'on n'aime, elle te l'a déjà dit. râbaché une dizaine de fois pour elle-même en venir à trahir ses promesses. elle bercée ton quotidien de mensonge, faisait d'un bruit de tonnerre une éruption soudaine d'un jet de lumière. d'un nuage gris, le départ de nos idées noires. d'un coup de pistolet , le bruit d'un baiser.  tout n'étaient qu'illusion, et ce tout varié au gré de ses envies dans l'unique ambition de protéger le petit garçon que tu étais. les autres savaient la vérité. certains t'offraient des regards compatissants, de la pitiée , tandis que toi, tu laissais la douceur d'une mère aimante remanier les scènes du passé en histoire idyllique.  un tissus de mensonge, qu'on ne cesse au gré des rumeurs de tisser d'avantage. elle te préserver de la réalité. elle masquait habilement les drames en les habillant de doux mensonges. des couvertures, des couleurs, et une imagination débordante. t'étais jeune, assez petit pour avaler les mensonges. pour croire que le monde est beau, et que les gens sont adorables. assez naïf pour tomber de haut. t'étais pas préparé et t'as vu dans ses yeux le regrets des mensonges passés. elle a été prit de court. les chapitres de l'histoire ce sont vus bousculés. et la réalité t'es tombée dessus. comme-ça, d'un coup. t'étais toujours fils-unique, mais pas d'un défunt géniteur, plutôt d'un homme qu'on tente vainement d'oublier l'existence. un ignare, un vulgaire pantin dont l'alcool est devenu maître. tu lui en a voulu (beaucoup), jusqu'à ce que les aléas de la vie reviennent à toi. FARDEAU D'UNE NUIT BRISÉE. les cauchemars te hantent, s'immiscent chaque nuit jusqu'à toi pour consumer ton être d'avantage. quelques minutes de sommeils, de fines secondes de répit avant que les bras de Morphée ne t'abandonnent une énième fois. les rêves t'ont abandonné le jour où ta mère t'as été retiré. les douces nuits paisibles sont devenus des heures de fardeau. des nuits de labeur où prit d'assaut par des rêves noirs tu tombes d'avantage. les images te reviennent, te hantent, les sons résonnent en ta personne. tu perçois son corps, inerte , et la beauté de ce visage que tu te refuses d'oublier. Un ange, un ange face livré à la mort. le cancer et ses dérives qui font de tes nuits un véritable parcours du combattant. tu t'agites, t'accroches à tes draps, suffoques parfois, tremble aussi en laissant la chaleur de ton corps s'emporter. ton cauchemar t'habite, si intensément que des paroles incompréhensibles viennent à dévaler entre tes lèvres. tu gémis, tu cries, et puis tu hurles. si fort, que tu te réveilles toi-même. il n'y a pas que les nuits qui t'assomment. les mots aussi t'emportent « PROMIS » ces mots te donnent la gerbe. tais-toi, tais-toi et casses-toi. les promesses... de vulgaires mots assemblés en une phrase. d'anodines petites paroles destinées à consolider une relation. les promesses finissent toujours par être brisées. ça s'éclatent, se brisent avec le temps. toi tu le sais, tu sais qu'aucune personne ne peut promettre quelque chose. toi, t'as conscience que les aléas de la vie viennent toujours s'immiscer dans les promesses. alors, tu craches sur les promesses, les avalent difficilement en sachant qu'un jour ou l'autre elles voleront en éclat. les promesses et souvenirs du passé te font perdre la raison. tu décroches, et ton impulsivité devient maître de ton corps. fils d'un inconnu, et d'une défunte combattante d'un cancer.
T'AS PRIS LE LARGE, POUR LARGUER LE PASSE. un coup de tête, s'ensuit un départ où se noient les regrets. t'aurais pus intégrer une grande école parisienne, partir dans une université prisée d'Angleterre, ou bien même t'aventurer à Dubaï. Et pourtant, tes pas t'ont amenés là. à Touscaloosa , aux états-unis pour apprendre à vivre. à vivre loin des mensonges. Touscaloosa, paradis idyllique et responsable même de cet homme qui n'en fait qu'à sa tête. les déceptions passées et le changement d'air t'ont amené à devenir un homme sans-limites. ta mère voulait te préserver d'une foudroyante réalité, et toi, tu commences à suivre le chemin d'un homme qu'on ne peut qu'hair. un homme consumé d'habitudes. des acouphènes, une gueule de bois et ton corps inerte. Petit pantin désarticulé, tu ramasses les morceaux d'une nuit trop courte. Des sons s'accentuent en ton esprit, une migraine se heurte violemment à ton être. Le repos tu maudis, et tes veines jubilent encore de cette dose bienfaitrice d'alcool s'y y ait immiscer durant la nuit. Des verres enchaînés, quelques substances avalées, et un réveil qui assomme. cataclysme, le rituel des lendemains de beuveries. Alors, tu t'isoles, débranche le compteur électrique avant l'arrivée d'un aîné, et tu t'écroules dans les bras de Morphée. boire avec modération, des broutilles, de vulgaires préconisations que tu ne suis jamais. à quoi bon suivre des régles si notre vie peut filer entre nos doigts ? toi tu préfères profiter, t'amuser, vivre sans jamais penser aux lendemains.  en toi réside la tempête, dévastatrice et mortelle.t'as cessé de croire aux histoires, à ces fins heureuses qui n'existent pas.  tu craches inlassablement sur les règles de la socièté modernes. des règles inventées, des limites infondées. toi, t'as arrêté de suivre les règles. d'appliquer les volontés de chacun. tu te fiche de la socièté, d'eux, et de ce monde qui t'entoure. t'as survécu seul, t'as réussis seul, alors ,t'as décidé d'être égoïste. Ô diable les mesures de précautions. tu dis ce que tu penses, tu craches, cries (souvent), cogne (parfois) et tant pis pour l'avenir. (s'il existe). t'avances en solitaire, sans bagage. des « BAGAGES » encombrants, lourds, surfaits, inutiles. tu les égares par-ci, par-là. des bagages de sentiments, des bagages humains, des relations, t'as pas le temps de traîner ça avec toi. pas de temps pour t'attarder sur l'attachement.  t'envoies valser tes sentiments, ils dérivent pour s'échouer au large. le coeur vagabond, l'esprit volage, tu ne cesse de répèter inlassablement que l'attachement n'est qu'une absurdité. Un moyen de se livrer corps et âme à un autre que sois, dépendre jusqu'à ce que cette même personne ne nous amène à notre déchéance. S'attacher à quelqu'un revient presque au décompte d'une bombe à retardement. Nos jours sont comptés, nous laissant entre les doigts machiavéliques d'un autre que sois. L'attachement, une auto-destruction vicieuse. Alors, tu ris de la naïveté de tes condisciples, craches sur l'amour en fuyant la moindre once de sentiments. toi, t'as pas besoin de ça. pas besoin de t'attacher à une silhouette qui tombera un jour ou l'autre. tu te protèges toi-même du passé, et de l'avenir qui deviendra passé.  

OMG Cette histoire de malade et si bien rédigé Il n'a pas eu une jeunesse facile Quoiqu'il en soit, garde moi un petit lien

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Ça y est, c'est bon, t'es validé mon coco. Avoue que celle ci, tu l'attendais comme phrase, pas vrai?   et bien c'est bon, tu es des nôtres   bref, avant de commencer à RP (et je sais que tu en crève d'envie), n'oublie pas de passer dans le bottin pour que ton avatar soit tout à toi, de consulter la partie des scénarios / linksboxes si tu as besoin de quelqu'un de spécial, ah et pense aussi à te faire une fiche de lien pour que tu ai des amis Sinon, tu peux aussi aller flooder ou te faire parrainer!   bref, on espère de tout coeur que tu vas GRAVE kiffer le forum, que tu vas t'enjailler comme pas possible ici et que tu ne perdras pas ton inspiration et ta soif de rp