Ton père, ce tyran au cœur de pierre, cet homme que tu te donnes tant de mal à haïr, parce qu'il te demande d'être un autre, de renier ce que tu es, seulement pour sa propre satisfaction, sa fierté. Tu n'as jamais été le fils idéal, longtemps, tu as essayé, sincèrement, violemment, pour finalement le décevoir encore une fois. Ta mère, douce ignorante, souriante, terriblement soumise, elle ne disait rien, jamais, par peur, ou par bêtise, tu n'en sais rien, en tout cas, elle ne t'as jamais tendu la main, aidé à affronter ton cauchemar. L'école, les études, une carrière brillante, un avenir, ton père n'avait que ces mots à la bouche, sans cesse en train de rabâcher, inlassablement que tu n'étais qu'un bon à rien, un glandeur, un raté : "qu'est ce que j'ai fait au bon Dieu pour avoir un fils aussi simple d'esprit, je me le demande" Chaque devoir, chaque note, chaque bulletin était un moyen de te rabaisser, mais lui, il ne voyait pas que tu faisais des efforts pour le satisfaire, il n'arrivait pas à comprendre que tu n'étais pas le brillant étudiant qu'il avait pu être, et tu ne le serais jamais. Fils indésirable, tu recherchais l'amour, la reconnaissance de ton père, un modèle de dureté, de froideur, et d'intelligence, un homme brillant, médecin reconnu, admiré, et envié. Et puis dans ce tableau tragique, il y avait ton frère, ton cadet de seulement un an, qui selon les mots de ton père "redonné de la noblesse à cette famille". Étrangement, il lui ressemblait, pas que physiquement, mais aussi mentalement, c'était sa fierté, son petit garçon adoré, celui qui te faisait de l'ombre, t'éclipsait, t'écraser, t'étouffer.  Niv, c'était un intellectuel doté d'une mémoire hors norme, passionné par les études, par l'apprentissage, la gloire de ton père. Toi, tu avais toujours eu l'impression d'être de trop, toujours au mauvais endroit au mauvais moment, collectant les bêtises, et même si ce n'était pas de ta faute, c'était forcément de la tienne. Niv connaissait son avantage, parfois, il en abusait, refusant d'assumer une bêtise qui le rendrait moins parfait, tu étais le coupable idéal, sans même un mot, ton père te tombait dessus, et jamais, ô grand jamais, Niv n'aurait assumé. "T'as pas de couilles, Niv, t'es qu'un putain de lâche !" Pourtant, ton petit frère t'admirait, toi l'homme épris de liberté, capable de tenir tête à ton père, de faire ce que tu plais quand ça te plait, d'être celui que tu es, sans avoir peur d'être jugé ou d'être rejeté par la famille. Tu avais raison dans le fond, il avait trop besoin de l'approbation de ton père pour se sentir aimé, désiré, et pour cela, il se devait d'être le meilleur à l'école, d'apporter des résultats scolaires exceptionnels. Ta relation avec Niv n'a jamais été simple, mais elle s'est sans doute aggraver davantage lorsque ton père t'a foutu, tout simplement, dehors.

Jeune homme de valeur, tu as été fidèle à ton premier amour, celui qui durait pour la vie, à jamais. Tu le voulais, c'était la femme de ta vie, tu en étais si convaincu. Tu l'as connu sur les bancs de l'école primaire, d'abord, amie, puis meilleure amie, et finalement petite amie, elle n'avait plus de secrets pour toi, tu pouvais terminer ses phrases, la comprendre en un seul regard, la faire rire même lorsqu'elle était déprimée, la rendre jalouse en un éclair, l'aimer comme personne d'autre. Le couple idéal, des âmes sœurs, chaque fois qu'elle n'était pas à côté de toi, tu ressentais un vide immense dans ta poitrine, c'était intense, violent, une passion dévorante, le genre de sentiment que l'on ne connait qu'une seule fois dans sa vie, et toi, tu l'avais trouvé, ton bonheur, ton adrénaline, ton amour. Toujours ensemble contre vent et marée, les épreuves n'ont fait que renforcer ton couple, et les autres femmes ne pouvaient pas rivaliser, non, jamais. Tu faisais des projets, tu t'étais décidé à faire ta demande, fiancé, tu te marierais à la fin de l'université, tu aurais une belle maison, avec un chien, peut-être un ou deux enfants, mais pas tout de suite, tu voulais encore profiter de la vie avec ta sublime femme. Ce bonheur presque palpable, était sans doute trop beau, trop sincère, trop pour toi. Un soir, ce fameux soir, la veille de noël, tu l'attendais sagement chez ses parents, des parents en quelque sorte d'adoption, elle avait du retard, rien t'inquiétant, jusqu'à ce que le téléphone sonne, sa mère se précipita sur celui-ci, en espérant entendre la voix de son petit ange qui comme à son habitude, lui dirait qu'elle arriverait avec une bonne demi-heure de retard. Mais ce soir là, elle entendit la voix d'un infirmier, lui annonçant la mort tragique de sa fille dans un accident de la route, la neige, le verglas, une mauvaise visibilité, et un chauffard imprudent qui faucha la belle, et douce enfant sur le bas côté. Effondrée, les larmes dévastaient son visage, tu n'as pas tout de suite compris, perdu, un peu secoué, tu ne mis pas longtemps à comprendre l'effroyable vérité.  

"Clyv, je ne rigole plus, c'est fini, tu comprends ? C'est pas un bordel ici ! J'en ai plus qu'assez de voir le défilé incessant de tes conquêtes en petite tenue au petit matin ! T'as pas honte, tu n'as pas un minimum de respect pour toi-même ? Tu vas finir par choper une mst, pire le sida ! T'as pas intérêt à foutre l'une de ses filles enceinte, fais attention ..." Les cris, encore des cris, il continuait son discours moralisateur, toi, tu te casses, aucune envie d'entendre des belles paroles. Tu files dans ta chambre, ton repère, ferme la porte à la clé, enfonce les écouteurs dans tes oreilles, ignorant parfaitement le paternel. Ton frère ne tarde pas à pénétrer dans ton sanctuaire. "Papa est fou de rage, qu'est ce que tu as encore fait ?" Tu lèves les yeux, encore lui, toujours dans tes pattes en train de se mêler de la vie des autres, normal, la sienne était si nulle. "Dégage, t'es pas le bienvenue ici" Il se lance à son tour dans un discours moralisateur, tu lui balances ton oreiller en pleine tête "Fais gaffe, la prochaine fois, c'est mon poing." Tu étais devenu ingérable, pas que tu ne l'étais pas avant, mais depuis ton entrée à l'université, c'était l'horreur, une vraie bête assoiffée de liberté, d'aventure, d'adrénaline, de danger, de nouveauté et surtout de sexe. Toi, jeune homme fidèle, tu t'étais transformé en culbuteur professionnel. Après la mort de ta fiancée, t'as sombré, tu as cherché à te reconstruire, tu étais faible, fragile, influençable, et t'as rencontré des gens, des bad boys qui n'avaient pas hésité à te guider vers un chemin bien plus sombre. Les ténèbres n'ont fait qu'une bouchée de toi, tu ne voulais plus croire au bonheur, et toute cette merde, tu te devais de vivre ta vie, à fond, comme si demain c'était le dernier jour de ta vie. T'as déconné à max, tes notes en chute libre, des fêtes toutes les soirs où l'alcool coulait à flot, des filles et toujours des filles, de la drogue, des nuits courtes, toujours plus courtes, voir des nuits blanches, voilà ton nouveau régime. Pas étonnant que ton père t'es foutu dans la plus ridicule des universités, il aurait eu les moyens de s'offrir mieux, mais selon lui "un raté dans une université de raté." Puis, fin de première année, ne supportant plus ton mode de vie, il t'as tout simplement foutu dehors, un peu dans la merde, il fallait bien l'avouer. Une belle preuve d'amour, non ?
Ta vie semblait être une tartine de merde, chaque jour, tu en prenais une bouchée, et puis un beau jour, l'univers t'a envoyé un signe divin.

T'étais sans doute trop dans les vappes, mais tu l'as vu, elle, cette beauté, innocente, qui te semblait si fragile, douce, d'une incomparable naïveté : Danaé. Cette fille, elle t'as étrangement fait revenir les moments les plus tragiques de ta vie, comme un film qui se déroulait sous tes yeux, et notamment la mort de ta fiancée, bizarrement, elle avait un petit quelque chose d'elle, inexplicable. Il te la fallait, tu as mis les moyens pour l'avoir, la conquérir, la séduire, la rendre amoureuse, adepte de toi, et seulement de toi. Tu as perverti son âme, elle qui désirait plus que tout attendre le mariage pour perdre son innocence, elle a finalement craqué, après de nombreuses attaques proche de la torture. A présence, elle était à toi, rien qu'à toi. Tu as tenté de faire des efforts pour elle, essayant d'éteindre tes pulsions envers les autres, te concentrant uniquement sur elle, rien que sur Danaé. Pendant un temps, tu as réussi, un exploit quand on n'y pense. Elle t'offre son amour, son corps, son âme. Sa confiance en toi est inébranlable, elle t'aime, tu es son premier amour, elle veut y croire, croire en son avenir avec toi, l'homme de sa vie. Et puis, comme de façon inévitable, tu as de nouveau sombré, un peu contre ta volonté.

En soirée, tu es une autre personne, un déconneur, un homme qui aime les défis, et surtout les gagner. Cette fille, une amie à Danaé, une déesse, une diablesse, une tentatrice, une semeuse d'embrouille, une bitch, tout simplement. Une beauté dévastatrice qui t'a mis à genoux. Elle n'avait rien à voir avec Danaé si douce, non, elle était en feu, brulante, et toi, ton désir pour cette fille te consumait littéralement. Deux joueurs, deux égo surdimensionnés, une trop grande fierté, impossible que tu fasses le premier pas, et impossible qu'elle le fasse aussi. Tu l'as calcule, la surveille du regard, voir qui elle emballe, tente de séduire, tu l'as frôle, lui tourne autour, sans jamais ô grand jamais franchir le cap, tu te brûles les ailes, et elle n'a pas hésité à te lancer un défi osé, terriblement provocateur, excitant, essayant de ranimer l'animal qui sommeillait depuis bien trop longtemps en toi. "Celui qui aura le plus gros tableau de chasse, gagne." T'as pas hésité une seule seconde. Une compétition s'installe, tu lances les pires rumeurs sur elle, balances des horreurs en pleine face, la torture, alors que finalement, tu te tortures toi-même, tu l'as cherche dans une autre personne qui fini pas te lasser, car il n'y a que elle qui pourra éteindre le feu qui te consume. Tes mauvaises habitudes reviennent, tes démons resurgissent, et Danaé semble aveuglée, totalement incapable de voir que tu es redevenu comme avant : une bête assoiffée de sexe, incapable de lui être fidèle. Elle t'aime tellement, elle refuse de s'admette l'effroyable vérité. Toi, tu lui mens, en pleine figure sans la moindre honte.

Ton frère, lui, il est arrivé sur le campus, un petit nouveau. Étonnamment, il a insisté pour rejoindre la même université que toi, disant à son père :"l'intégration sera plus simple, et puis, quand tu es bon, tu es bon partout, n'est-ce pas ?" Il arrivait toujours à trouver les bons mots auprès de ton père. Toi, tu ne savais même pas qu'il allait débarquer, tu l'imaginais déjà dans une prestigieuse université hors de prix. Mais non, il te voulait auprès de lui, car malgré toute vos différences, il t'aimait, sincèrement, et  te voyait comme un modèle malgré tes imperfections. Mais Niv a très vite déchanté, toi, tu l'as même pas calculé, refusant même d'être associé à la tête d'ampoule de service. Pire, tu le rabaisses, lui montre à quel point, il n'a plus le pouvoir, qui n'a plus la protection de ton père, tu te venges, lui afflige ce qu'il t'a fait vivre pendant des années. Alors Niv a commencé doucement à ta jalouser, pour finalement te haïr, purement et simplement, toi, son propre frère, son bourreau, capable du pire à son égard. Secrètement, il complote, tente de trouver une stratégie pour t'affaiblir, te rendre misérable comme il a pu se sentir misérable à chaque fois que tu lui adresses la parole sur le campus. Et puis soudain, comme si l'univers tout entier lui envoyait un signe, il rencontre la belle diablesse, arrive à lui parler, faire connaissance, devenir presque des amis, fait exceptionnel au vu de sa grande beauté, et popularité, et lui de sa grande timidité, et impopularité. Sans aucune surprise, il en tombe éperdument amoureux gardant ses sentiments secrets. Elle, c'était sa meilleure chance pour faire te faire souffrir, te voler l'objet de tes fantasmes, de ton désir, car oui, personne n'était dupe de ton petit jeu débile, surtout pas Niv, il te connaissait, que tu le veuilles ou non.

Ton histoire est juste superbe, tu as même failli me faire pleurer   J'ai hâte de voir l'évolution du Monsieur   Tu as plus qu'à attendre le petit défi de Charlie mon petit Bon courage à toi **

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Ça y est, c'est bon, t'es validé mon coco. Avoue que celle ci, tu l'attendais comme phrase, pas vrai?   et bien c'est bon, tu es des nôtres   bref, avant de commencer à RP (et je sais que tu en crève d'envie), n'oublie pas de passer dans le bottin pour que ton avatar soit tout à toi, de consulter la partie des scénarios / linksboxes si tu as besoin de quelqu'un de spécial, ah et pense aussi à te faire une fiche de lien pour que tu ai des amis Sinon, tu peux aussi aller flooder ou te faire parrainer!   bref, on espère de tout coeur que tu vas GRAVE kiffer le forum, que tu vas t'enjailler comme pas possible ici et que tu ne perdras pas ton inspiration et ta soif de rp