En 1998, 21 jeunes filles de l'université de tuscaloosa, alabama, tombent enceintes. un phénomène de mode et une révélation de secret qui ternit une fois de plus la réputation de l'établissement, notamment après les cas de ségrègation raciale quelques décennies auparavant.

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« Vous savez, notre famille ne roule pas sur l'or, on a donc envoyé notre fille ici même. Et je regrette quand je vois ce qui s'est passé là-bas. Surtout que ma fille était une de ces.. Quel nom déjà ? Une gamma je crois. J'ai donc sans le savoir mené ma petite fille vers la débauche... si vous saviez à quel point je suis rassuré. les valeurs qu'on a inculqué à notre enfant ont suffit pour l'éloigner de tout ça. Aucun de nos enfants n'ira plus dans cette université - si on peut toujours appeler ça comme ça quand on sait que nos enfants ont droit à des professeurs sans diplômes... »
– robert keating, parent d'un élève.

« Je me souviens de ce moment comme si c’était hier. Elles avaient décidées de former un groupe, un groupe de filles enceintes. Elles déambulaient dans les couloirs de l’université comme si rien ne pouvait les arrêter. Le pire dans tout ça c’est qu’elles étaient contentes de leur pacte. Elles ne comprenaient pas l’ampleur de leurs actes sur leur vie et sur l’université. C’était ridicule cette envie d’avoir un gosse à 18 / 19 ans. Ca a en tout cas fait beaucoup de bruits dans les alentours mais aussi dans les autres universités et on a vu notre réputation se ternir au fur et à mesure. »
– daniel romesco, ancien élève.

« Ce qui est arrivé au sein de mon université est une honte. Je ne tolérerai pas de nouveaux mouvements identiques. 21 de nos élèves, toutes membres de la sororité des gamma psi omicron sont tombées enceintes après un prétendu pacte, notamment l’une d’entre elle avec l’un des professeur. Ce dernier à bien évidemment été renvoyé, non seulement à cause de cela, mais aussi car il ne disposait pas de diplôme. Cette histoire bafoue l’image de mon université et je songe même à me retirer. »
– témoignage de mr mccarthy, doyen de l'université.

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De l'eau a coulé sous les ponts depuis cette fâcheuse histoire de grossesses. On pourrait d'ailleurs croire que la direction a eu le temps de se refaire une réputation digne de ce nom. Pourtant, que ça soit dans la ville ou le pays, personne n'a oublié l'affaire. L'université est devenue paria, les prix autrefois assez élevés ne valent aujourd'hui plus rien. La fréquentation du campus n'est pas aussi importante qu'elle a pu l'être dans le passé. On ne se bat plus pour pénétrer ici, au contraire même, on fait tout pour ne pas y entrer. Si certains se retrouvent à étudier à University of Alabama, c'est parfois une question d'héritage familiale ou de problèmes d'argents. Rare sont les élèves fiers de dire qu'ils font partie des tuscaloosers comme on les appelle dehors.